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Vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 septembre 2017

L'ATLAS DE L'ANTHROPOCÈNE :

 

Trois conférences cartographiques de Frédéric FERRER

Frédéric Ferrer est un OVNI : hybride, à la fois comédien et géographe, auteur et metteur en scène, il a un pied du côté du plateau de théâtre quand l’autre se pique de recherche géographique, avec une thématique de prédilection pour une problématique qui nous concerne tous, le réchauffement climatique.

Nourries de considérations géographiques et climatiques, ses conférences font voyager dans des territoires lointains et dériver vers des contrées poético-absurdes mais scientifiquement étayées.

Marie Plantin

À LA RECHERCHE DES CANARDS PERDUS

Conférence sur une expérience scientifique pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique dans l'Arctique

En septembre 2008, la Nasa lâche 90 canards jaunes en plastique dans un glacier du Groenland pour mesurer la vitesse du réchauffement climatique. Attendus quelques semaines plus tard dans la baie de Disco, les canards ne réapparaissent jamais. Où sont passés les canards? Sont-ils prisonniers du glacier? Sont-ils déjà sortis?

Et si on retrouvait un canard à des milliers de kilomètres plus au sud ? Au large de Terre-Neuve ? Le long des côtes québécoises ? Devant la Statue de la liberté ? Dans le golfe du Mexique ?
Ou plus au nord ? Prisonniers de la banquise ? Au large de Thulé ? Sur les côtes russes de l’océan glacial arctique ?
Les canards ne détiennent-ils pas la clé des bouleversements du monde ?

Vendredi 1er septembre 2017

à la Librairie Caractères
17 rue du Maréchal Bosquet
40000 Mont de Marsan
Tél : 05 58 06 44 12

Accueil : 19h - Conférence à 19h30

DÉTERRITORIALISATION DES VECTEURS

Le moustique-tigre, les aires d’autoroute, la dengue et le chikungunya
(contribution à une géographie des épidémies)

Le vecteur c’est aedes albopictus, alias le moustique-tigre. On l’appelle tigre ce moustique, parce qu’il est rayé, et c’est un vecteur ce tigre, parce qu’il transmet des virus. Originaire d’Asie, il se répand aujourd’hui sur tous les continents et présente un danger important pour la santé de plusieurs millions d’êtres humains. Comment l’humanité peut-elle se protéger d’Albo? Quelles sont les solutions pour l’arrêter? Comment lui échapper?

Samedi 2 septembre 2017

chez Véronique VIGNOLLES

16 rue Paul Banos

40000 MONT DE MARSAN

Tél : 06 08 64 97 86

ou 05 35 37 20 38

 

Accueil : 19h

Spectacle : 19h30

WOW !

Conférence sur les possibilités de vivre ailleurs

Les temps de l’espèce humaine sur Terre sont comptés. Anthropocène épuisant le globe, changement climatique irréversible, menace inévitable d’astéroïdes provoquant une nouvelle extinction massive de la biodiversité, collision intergalactique, inversion du champ magnétique ou évolution du soleil, la terre ne sera un jour plus vivable. L’humanité devra donc partir. Pour aller où ? Y a-t-il une vie possible ailleurs? Les premiers signes extraterrestres reçus et la découverte récente de plusieurs exoplanètes en zone d’habitabilité nourrissent tous les espoirs. Il y a peut‐être une chance pour qu’on s’en sorte!

Dimanche 3 septembre 2017

Chez Françoise BOURGON

et Marie DUPEYRON

556 Chemin d’Arcet

40500 MONTAUT

Tél. : 06 19 21 70 63

 

Accueil : 18h

Spectacle : 18h30

L’Atlas de l’anthropocène | Les Cartographies 

 

vu par Frédéric FERRER

" Cela faisait longtemps que j’avais envie de faire quelque chose avec des lieux et des cartes. Et l’accélération actuelle du monde, l’anthropocène et le changement global, bouleversant les milieux et les hommes, excitent davantage encore mes envies d’explorateur.


L’Atlas de l’anthropocène est né de ça. De mon envie de raconter des espaces. 

L’Atlas de l’anthropocène est un recueil de cartographies des bouleversements du monde.


Chaque cartographie est créée suite à un travail de terrain. Elle se nourrit d’enquêtes, de rencontres et d’échanges avec les « connaisseurs » de l’espace cartographié et des thématiques abordées.


Chaque cartographie met donc en jeu un territoire.


Chaque cartographie pose une question centrale non résolue. C’est ce que j’appelle la problématique axiale de la cartographie. La question est essentielle. Sans question, il n’y a pas de cartographie.


Chaque cartographie développe un raisonnement par hypothèse.


Et utilise, pour ce faire, un outil de présentation vraiment très efficace.


Chaque cartographie propose aussi un moment particulier, que j’appelle souvent « l’échappée ontologique ». L’échappée ontologique n’est cependant pas systématique.


Chaque cartographie apporte une ou des réponses à la question posée initialement. La réponse peut être une vraie réponse ou une nouvelle question. Mais quelque soit la réponse, il y en a une. Car une cartographie sans réponse n’est pas une cartographie.


Chaque cartographie a une durée d’une heure. Mais c’est jamais facile de tout dire en une heure.


Toutes les cartographies ont la même forme. Seul le contenu change (car le contenu est toujours en fonction de la question posée).
Chaque cartographie nécessite : un écran de grande taille, un vidéo-projecteur très puissant, un ordinateur, un micro- casque, une table et un chevalet de conférence avec une surface blanche pour feutres effaçables (mais pas systématiquement, cela dépend de plein de choses, surtout pour le chevalet de conférence avec une surface blanche pour feutres effaçables)


Le dispositif cartographique peut s’adapter à différents types de lieux. 

Le nombre total de cartographies de l’Atlas est à ce jour inconnu.


On peut donc dire que l’Atlas de l’anthropocène est un projet en développement. "

pour en savoir PLUS : https://www.verticaldetour.fr/atlas

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